Des Echos De La Rastaine

Des Echos De La Rastaine Griffon bleu de Gascogne

Griffon bleu de Gascogne

Un jour,
Je cherchais un chien pour découpler avec Gribouille pendant nos chasses.

Je décidais de regarder les annonces sur Leboncoin.

Je passais en revue toutes les annonces, aucune ne retenue mon attention, sauf une qui éveillait mon sens de la curiosité.
Un chien assis au fond d'un chenil, la tête triste entourait d'Anglos.

Je décidais, au premier coup d'oeil de ne pas téléphoner, car la distance me faisait réfléchir (600 kms aller).

Deux semaines s'écoulaient, pas de chiens trouvés.

Je retournais sur leboncoin, regardant les annonces, toujours rien qui se prêtais à mon attention, malgré ce mâle dont l'annonce était toujours d'actualités.

Après mûre réflexions, je pris l'option de téléphoner pour plus de renseignements.

Je demandais à la personne, pourquoi il vendait le chien; celui-ci me répondu :"Je chasse avec des anglos de grande vénerie, est le griffon est trop lent, par rapport aux autres chiens".

L'hypothèse que cela soit vrai me semblais possibles.

Même si lors de notre entretien, je reste sceptique, et je me disais :"vu l'âge du chien (5 ans), s'il était très bon, il le garderait sûrement".

Après 3 jours de réflexion, je pris l'option d'acheter le chien, tête baissée. En restant sur ma première hypothèse que ce chien n'était pas heureux.

Le lundi suivant, j'allais récupérer le chien à Sainte-Reine-de-Bretagne.

Arrivaient à destination, la personne nous attendait au milieu du jardin, le chien dans les pieds, queue entre les jambes.

Mon hypothèse se confirmait peu à peu.

Tout en discutant avec celui-ci la version de notre premier entretien n'était plus la même, la personne me dit :"Le chien reste derrière dans les menés, il chasse un peu tout".

Je n'y portais point rigueur, même si un sentiment de colère étais en moi.

Je me disais : " Ce chien serait mieu chez toi que chez lui".

Nous faisions les papiers, un quart d'heures après notre arrivée. Nous repartions de là-haut, avec un chien qui avait peur.

De retour dans le Cantal, il fallait attendre un mois avant que le chien prenne confiance, traumatisé par le fouet. Dur était de l'attraper à la laisse. Avec un peu de patience, de sorties, d'entraînements avec mon autre chienne, qu'il fallait pour le mettre d'aplomb.

Aujourd'hui, les années se succèdent avec le chien qui me donne satisfaction à la chasse. On peut apercevoir, un total changement chez le chien, pour les personnes qui le connaisse, de son arrivée à aujourd'hui.

Je pense qu'il aurait été encore meilleur, si il n'était pas tombé avec une personne comme celui-ci.

Beaucoup de personnes ne l'auraient sûrement pas pris.

Après pas mal de travail, j'ai réalisé la portée qui à donner naissance aux premiers chiots sous l'affixe "Des Échos de la Rastaine". Les dernières nouvelles des chiots ont étaient très bonnes. Avec des chiens qui démarrent jeunes, très appliqués que se soient aux sangliers comme aux lièvres.

Enfin, je conclurais cette histoire, en vous disant qu'avec un peu de réflexion et de persévérance dans le travail de dressage d'un chien, on arrive à faire de belles choses.

Histoires